Canard mandarin

Aix galericulata

Ordre : Ansériforme
Famille : Anatidae
Taille : 40 à 50 cm
Poids : 440 à 500 g.
Le canard mandarin, oiseau qui nous vient d'Asie, est un symbole de l'amour et de la fidélité dans la culture chinoise et japonaise.

Site de nidification : Cavités
Nombre de ponte : 1
Durée de séjour au nid : 4045 j.
Durée d'incubation : 28 à 31 j.
Nombre d'oeufs : 7 à 12
Nourriture : insecte, végétaux, graines

Le canard mandarin fait partie des canards percheurs (Tribu Cairinini). Ils peuvent se percher en hauteur, une aptitude rare ou absente chez presque tous les autres ansériformes. Les canards percheurs vivent principalement sous les latitudes tropicales et subtropicales, et parfois, dans les zones tempérées

Contrairement au mâle, la femelle a un plumage terne, presque entièrement brune avec le ventre blanc. Seules quelques petites taches pâles viennent éclaircir cette sombre ordonnance : une barre blanche derrière le bec, un cercle oculaire blanc poursuivi par une ligne courbe blanche partant du bas de l'oeil. 

A la fin du printemps, peu après la période de reproduction, les mâles mandarin, jusque là resplendissants, perdent leurs belles couleurs. C'est l'époque de la mue. Progressivement, ils se mettent à ressembler alors aux femelles et il devient difficile d'opérer la différenciation entre les deux sexes.


Le mandarin est un canard de surface : il nage bien mais il ne plonge que très rarement et uniquement en cas de danger. Il se déplace également avec aisance sur la terre ferme et il ne lui déplait pas de se percher à des hauteurs variables dans les arbres où il peut trouver abri et refuge en cas de nécéssité.

 D'autre part, le rapport entre l'envergure des ailes et son poids lui permet d'obtenir une très bonne navigabilité et d'être considéré comme un des meilleurs anatidés en ce qui concerne la qualité de vol. En bref, ce que l'on peut appeler un excellent canard 'tout-terrain'. Introduits en Angleterre vers les années 1830 comme canard d'ornement, de nombreux individus retrouvèrent l'état sauvage et essaimèrent dans les pays voisins.

Il a été photographié le 10 mars 2022 à l'embouchure de la Venoge à Préverenges, en train de folâtrer avec dame Colvert. Il éloignait tous les mâles

Après bien des efforts, ils sont partis ensembles.

Le 31 mars, ils sont toujours ensemble à St-Sulpice